DÉMARCHE
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On ne peut accepter ou refuser d'emblée toute problématique associée à un diagnostic de fibromyalgie qui a été posé par un médecin.
Pour chaque cas d'espèce à l'étude, l'analyse de l'ensemble de tous les éléments de preuve disponibles doit être faite en vue de statuer sur la probabilité ou non probabilité d'un lien de causalité avec l'accident d'automobile.
Si la relation entre un diagnostic de fibromyalgie et l'accident d'automobile ne peut être retenue compte tenu de la preuve non prépondérante, il faut toutefois considérer que certaines composantes de ce qu'on peut appeler un tableau fibromyalgique, par exemple les problèmes au plan psychique, puissent être expliquées en relation avec un accident d'automobile.
En toute justice pour la personne accidentée, il y a lieu d'aller au-delà du strict diagnostic de fibromyalgie. Il faut préciser la nature des problèmes de santé allégués et analyser pour chacun, sur le plan médico-légal, la probabilité d'un lien de causalité avec l'accident d'automobile ( Par exemple un état dépressif ou la persistance de signes et symptômes au site d'une blessure acceptée en relation avec l'accident).
- Les pathologies déjà acceptées en relation avec l'accident et qui font maintenant partie d'un syndrome de fibromyalgie, continuent d'être suivies au dossier selon les procédures habituelles.
- Tout nouvelle pathologie (signe ou symptôme), faisant partie ou non d'un syndrome de fibromyalgie, doivent être appréciées individuellement quant à l'existence d'un lien de causalité probable avec l'accident.
Note:
II va sans dire que nous demeurons attentifs à l'évolution des connaissances médicales qui dans le futur pourront peut-être démontrer l'absence ou la présence d'une association entre la fibromyalgie et un traumatisme. Cette pratique administrative de même que la démarche indiquée sera mise à jour selon révolution des connaissances médicales sur la fibromyalgie.
