Vos droits DIRECTIVES SAAQ Médecins évaluateurs 4 Lien de causalité Reconnaissance du TCC PROCEDURE

2- Dépistage du TCC - Étape pronostique

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(dossiers hors-entente) :


Lorsque seule une atteinte légère est en cause (TCC mineur, léger, léger à modéré), les troubles fonctionnels sont habituellement légers, de courte durée et ne nécessitent aucun traitement. La problématique est de dépister les 10 à 15 % qui développeront un syndrome postcommotionnel chronique car ce sont ces derniers qui nécessiteront une prise en charge rapide. Il s'agit ici d'identifier le pronostic de récupération en lien avec les séquelles neurocomportementales potentielles et la capacité d'adaptation de l'individu. Il faut donc évaluer si le TCC a provoqué des symptômes ou un syndrome postcommotionnel puis


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vérifier la présence d'éléments reliés à un mauvais pronostic d'adaptation ou de récupération. En présence d'un TCC grave ou modéré, les troubles fonctionnels potentiels sont évidents et le dossier doit être d'emblée référé à nos services de réadaptation pour une prise en charge.

Référence : Annexe 2 : Grille de dépistage d'un TCC - Étape pronostique.

Pour un dossier de l'entente, l'équipe de dépistage du centre de traumatologie va préciser le pronostic et clarifier les éléments nécessitant une intervention (prise en charge). Par la suite, le centre de réadaptation va élaborer et réaliser un plan d'intervention court terme. Pour les dossiers hors-entente, lors d'une atteinte légère, le médecin évaluateur doit compléter la grille de dépistage d'un TCC à l'étape pronostique afin de préciser les troubles fonctionnels potentiels et de déterminer la nécessité d'une référence précoce en réadaptation. Selon l'information disponible au dossier, le médecin évaluateur doit vérifier la présence de facteurs de mauvais pronostic. Lorsque l'information disponible est insuffisante ou que le pronostic demeure incertain, le médecin évaluateur pourra alors :

  • Documenter les antécédents médicaux (conditions prétraumatiques).
  • Obtenir  un  complément d'information  sur le  suivi  médical  et l'évolution  des symptômes (évolution des 3 premiers mois) ; demande de dossiers médicaux ou appel au médecin traitant.
  •    Obtenir un complément d'information de l'agent d'indemnisation : il peut tenter decompléter l'information par les commentaires de la famille, de l'employeur, des enseignants et du dossier scolaire.
  •    Considérer la pertinence d'une évaluation en neuropsychologie et/ou en neurologie et/ ou en psychiatrie pour objectiver le tableau clinique.
  •    Considérer la pertinence de référer en réadaptation pour compléter l'évaluation et effectuer un dépistage précoce des personnes à risques de développer un syndrome post-commotionnel (dépistage des troubles fonctionnels potentiels).

Par la suite, le médecin évaluateur doit finaliser son avis médical en précisant le pronostic et en indiquant la pertinence ou non de référer en réadaptation pour une prise en charge.


Préparé par : Dre Christiane Beauchemin, Service de l'expertise-conseil médicale. En collaboration avec les D" J.-A. Chabot, Alain Godon, René Hendriks, Julie Vézina, M™* Cnantale Bourque et Michèle Gadoury, neuropsychologues, après consultation auprès de médecins évaluateurs et d'intervenants à l'interne.