LE CADRE CONCEPTUEL
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Le Québec participe étroitement aux travaux de l'organisation mondiale de la santé (OMS)
visant à développer une classification des conséquences des maladies. La première version proposée en 1980 par l'OMS fait actuellement l'objet d'une révision à laquelle participe un comité québécois. C'est dans le cadre de ces travaux que le comité québécois a proposé un modèle' explicatif du processus de production du handicap.
L'apport principal de ce modèle (voir la figure 1) est d'illustrer qu'une situation de handicap est le résultat d'une interaction entre les facteurs personnels (incluant les déficiences et les incapacités) et les facteurs environnementaux (tels les obstacles architecturaux ou les préjugés).
Figure 1 / Processus de production du handicap : modèle explicatif des causes et conséquences des maladies, traumatismes et autres troubles (Fougeyrolles et al, 1998) '
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facteur de risque cause |
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facteurs personnels systèmes organiques intégrité capacité-incapacité |
facteurs environnementaux facilitateur |
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| interaction | |||
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Habitude de vie participation sociale - situation de handicap |
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Ce modèle met clairement en évidence que, pour favoriser la pleine participation sociale de la personne, les actions en réadaptation doivent porter autant sur la personne elle-même (comme la réduction des incapacités) que sur son environnement (comme l'adaptation de son domicile ou le soutien à la famille). C'est probablement pourquoi il est largement utilisé dans le réseau de la réadaptation en déficience physique au Québec, tant par les planificateurs que par les dispensateurs de services.
Les activités de la Société s'harmonisent bien avec le modèle de processus de production du handicap. Pour améliorer le bilan routier, elle agit sur les causes d'apparition des dommages corporels par la promotion de la sécurité routière, ainsi que par un contrôle du droit d'accès au réseau routier et du transport routier des personnes et des marchandises.
Pour réduire les déficiences et incapacités découlant de l'accident, la Société assume les frais des traitements médicaux et paramédicaux non couverts par un régime de sécurité sociale et s'implique dans l'amélioration continue du réseau de la traumatologie.
Enfin, la Société favorise le retour à une participation sociale optimale par la compensation de certaines pertes financières en relation avec les dommages corporels causés par l'accident (remplacement du revenu, frais d'aide personnelle, etc.), ainsi que par ses programmes de réadaptation qui visent le retour aux habitudes de vie sur le plan social, scolaire ou professionnel, par un développement des aptitudes de la personne et une réduction des obstacles envi-ronnementaux.
