Réalités ABUSEURS le protecteur du citoyen dénonce Les années 1990-1999 1989-1990 Des améliorations, des lenteurs et parfois un certain manque du sens des communications .

L'entre-deux chaises

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Il est question ailleurs dans ce rapport de la douloureuse harmonisation des lois en matière d'assurance automobile et d'accident du travail. Mentionnons seulement que du fait de la nouvelle législation, la victime d'un accident de voiture
au
travail n'est maintenant indemnisée que par la Commission de la santé et de la sécurité du travail alors qu'antérieurement à 1985, elle pouvait recevoir, en plus, de la Régie de l'assurance automobile, tout excédent d'indemniprévu par le régime d'assurance automobile. Le Protecteur du citoyen fait observer ici qu'au nom d'une politique de «guichet unique», on a pénalisé l'accidenté d'une façon qui s'accroît en rapport direct avec l'augmentation des indemnités d'assurance automobile.

 

Dans la même veine, l'entente CSST-RAAQ concernant l'indemnisation des accidentés, signée en 1986, n'est pas appliquée ou l'est de façon très peu satisfaisante. Le contenu et le contexte de l'accord font l'objet d'explications en début
de ce rapport comme autre situation d'inconfortable entre-deux chaisesEn fait, la victime d'un accident est le véritable otage des imprécisions et des mésententes existant entre les deux organismes: les indemnités demeurent en suspens pendant que les organismes payeurs se renvoient la balle pour savoir lequel des deux
acqu
ittera la note. Le Protecteur du citoyen félicite, à cet égard, la Régie de l'assurance automobile qui, dans certains cas «d'hésitations» ou de délais à rendre une décision, a indemnisé le demandeur alors que revenait à l'autre partenaire dl'entente le soin de le faire. La désignation du véritable responsable a eu lieu par la suite et le règlement du dossier est intervenu entre les organismes, mais l'accidenté, lui, n'a pas eu à attendre tout ce temps.


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