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traumatisme cranien conséquences

Une étude portée à notre attention par un accidenté de la route qui doit se battre pour faire reconnaître un traumatisme crânien…. alors que la saaq, comme nous le constatons dans cette étude, est parfaitement au courant des conséquences de cette terrible blessure

 

http://www.raptccq.com/documents/3/la-participation-sociale-des-personnes-ayant-subi-un-tcc.pdf

fichier copie conforme, sur ce site (au cas où) ….la-participation-sociale-des-personnes-ayant-subi-un-tcc

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Problématique : Les traumatismes constituent une source importante de morbidité au Canada et au Québec. L’avancement des technologies médicales de pointe et la rapidité avec laquelle les soins d’urgence sont dispensés augmentent l’espérance de vie des personnes ayant subi un traumatisme crânien (TCC). Les recherches antérieures montrent que cette situation de santé a un effet néfaste à long terme, produisant une augmentation des risques de suicide, de divorce, de chômage, de tension sociale et de toxicomanie ainsi qu’un accroissement des coûts sociaux et financiers pour le système de santé. La nécessité de mieux documenter les répercussions à long terme d’un traumatisme crânien ainsi que l’apport des services reçus a été démontrée. Ce projet répond à un appel de recherches de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), du Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) et du Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation (REPAR), visant à dresser un portrait de la participation sociale des personnes ayant subi un traumatisme crânien il y a dix ans et celle de leur
famille
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En effet, les proches vivent difficilement la situation avec la personne ayant subi le TCC, même plus de dix ans après le traumatisme. Le traumatisme craniocérébral a des impacts importants dans les sphères individuelles et familiales : la surcharge imposée par la situation de vie avec la personne ayant subi le TCC est toujours présente, la vie professionnelle du proche est souvent délaissée ou l’horaire de travail réorganisé en fonction des besoins de la personne, les relations familiales deviennent difficiles, voire rompues, et les contacts sociaux (amis, loisirs, etc.) sont restreints ou tout simplement inexistants. Toute la vie familiale est centrée autour de la personne ayant subi le TCC. La prise en charge au quotidien de celle-ci mobilise l’entourage qui y investi beaucoup d’énergie. Ces difficultés semblent accentuées par l’insuffisance des services de suivi et de soutien offerts à long terme aux proches de la clientèle ayant subi un TCC il y a plus de dix ans.

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Les résultats de cette étude montrent que la participation sociale à long terme de la personne ayant subi un TCC doit être davantage soutenue par le réseau de la santé au plan communautaire et des organismes payeurs. Ces constats nous amène à formuler certaines recommandations :

1) centrer davantage les programmes d’intervention sur les besoins réels de la personne et de la famille afin qu’elles puissent s’impliquer davantage dans le processus d’adaptation-réadaptation;

2) développer davantage les services de suivi à long terme des personnes ayant subi un TCC par une équipe multidisciplinaire afin de leur permettre d’être soutenues dans leurs difficultés qui évoluent au fil du temps et avec le vieillissement de cette clientèle;

3) revoir les programmes d’encadrement soutenant la réintégration socioprofessionnelle des personnes ayant subi un TCC afin de leur permettre de s’autodéterminer, d’être autonomes et de contrer les effets de l’isolement social et de la pauvreté;
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source: http://www.repar.veille.qc.ca/...EPAR.Resume.pdf