Réalités Médicaments MAJ 2020 ANNEXE IV

RUXOLITINIB (phosphate de)

  •  pour le traitement de la splénomégalie associée à la myélofibrose primitive, à la myélofibrose consécutive à une polycythémie vraie ou à une thrombocythémie essentielle, chez les personnes présentant :
     
    • une rate palpable à 5 cm ou plus sous le rebord costal gauche accompagnée d’une imagerie de base;
      et
    •  une maladie de risque intermédiaire 2 ou de haut risque selon l’IPSS (système international de score d’évaluation du pronostic);
      et
    •  un statut de performance selon l’ECOG de 0 à 3.

La durée maximale de chaque autorisation est de 6 mois.

Lors des demandes pour la poursuite du traitement, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique bénéfique par la réduction importante de la splénomégalie confirmée par imagerie ou par l’examen physique et par l’amélioration de la symptomatologie chez les patients symptomatiques initialement.

  •  pour le contrôle de l’hématocrite chez les personnes atteintes d’une polycythémie vraie :
    •  dont la maladie est résistante à l’hydroxyurée;
      et
    •  dont le statut de performance selon l’ECOG est de 0 à 2.

La résistance à l’hydroxyurée est définie, à la suite d’un traitement d’au moins 3 mois à raison d’une dose d’au moins 2 g par jour ou d’au moins 3 mois à la dose maximale efficace qui n’entraine pas de toxicité hématologique, cutanée ou digestive de grade 3 ou plus, par :

  • le recours à plus d’une phlébotomie sur une période de 3 mois, et ce, afin de maintenir l’hématocrite inférieur à 45 %;
    ou
  • un décompte leucocytaire supérieur à 10 x 109 /l et un décompte plaquettaire supérieur à 400 x 109 /l;
    ou
  •  une persistance des symptômes associés à une splénomégalie.

La première autorisation est d’une durée maximale de 4 mois.

Lors de la deuxième demande, le médecin doit fournir la preuve d’un effet clinique bénéfique par une réduction du recours à la phlébotomie afin de maintenir l’hématocrite inférieur à 45 %, une amélioration de la thrombocytose et de la leucocytose ou une amélioration des symptômes associés à une splénomégalie. La
deuxième autorisation est d’une durée maximale de 6 mois.

Pour les autorisations subséquentes, le médecin doit fournir la preuve du maintien du bénéfice clinique sur la fréquence du recours à la phlébotomie, les leucocytes et les plaquettes ou les symptômes associés à une splénomégalie. Les autorisations subséquentes sont pour des durées maximales de 6 mois.

En cas de disparité entre ce texte et la version officielle de ce texte, c'est la version officielle qui domine. (voir le fichier joint dans annexe IV)