Réalités Médicaments MAJ 2020 ANNEXE IV

OLAPARIB

  •  pour le traitement d’entretien du cancer épithélial de l’ovaire, du cancer des trompes de Fallope, ou du cancer péritonéal primaire, porteur d’une mutation BRCA1 ou BRCA2, chez les personnes :
  •  qui ont reçu au moins deux protocoles de chimiothérapies à base d’un sel de platine;
    et
  •  dont la maladie a progressé plus de 6 mois suivant la fin de l’avant-dernière chimiothérapie à base d’un sel de platine;
    et
  •  qui ont obtenu une réponse tumorale objective à leur dernière chimiothérapie à base d’un sel de platine;
    et
  •  dont le statut de performance selon l’ECOG est de 0 ou 1.


La durée maximale de chaque autorisation est de 4 mois.


Lors des demandes pour la poursuite du traitement, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique bénéfique par l’absence de progression de la maladie.


Il est à noter qu’un traitement d’entretien avec l’olaparib n’est pas autorisé à la suite d’un échec avec un inhibiteur de la PARP, si celui-ci a été administré pour le traitement du cancer de l’ovaire, du cancer des trompes de Fallope ou du cancer péritonéal primaire.

  •  en monothérapie pour le traitement d’entretien d’une forme avancée (stade FIGO III ou IV) du cancer épithélial de haut grade de l’ovaire, du cancer des trompes de Fallope ou du cancer péritonéal primaire, porteur d’une mutation BRCA1 ou BRCA2, chez les personnes :
  •  qui ont obtenu une réponse tumorale objective à une chimiothérapie de première intention à base d’un sel de platine;

et

  • dont le statut de performance selon l’ECOG est de 0 ou 1.


La durée maximale de chaque autorisation est de 6 mois.


Lors des demandes pour la poursuite du traitement, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique bénéfique par l’absence de progression de la maladie.

L’autorisation ne sera pas renouvelée pour les personnes présentant une réponse complète (absence de signes cliniques et radiologiques de la maladie, accompagnée d’un taux normal de CA-125) à la suite de 24 mois de traitement par l’olaparib.

En cas de disparité entre ce texte et la version officielle de ce texte, c'est la version officielle qui domine. (voir le fichier joint dans annexe IV)