Réalités Médicaments MAJ 2020 ANNEXE IV

ÉTRAVIRINE

  •  pour le traitement, en association avec d'autres antirétroviraux, des personnes infectées par le VIH :
  •  qui ont fait l’essai, depuis le début de leur thérapie antirétrovirale, d’au moins une thérapie incluant la delavirdine, l’éfavirenz ou la névirapine, à moins d’une résistance primaire à l’un de ceux-ci, qui s’est soldée :
    - par un échec virologique documenté, après au moins trois mois de traitement associant plusieurs agents antirétroviraux;
    ou
    - par une intolérance sérieuse à l’un de ces agents, au point de remettre en question la poursuite du traitement antirétroviral;
    et
  •  qui ont fait l’essai, depuis le début de leur thérapie antirétrovirale, d’au moins une thérapie incluant un inhibiteur de la protéase qui s’est soldée :
    - par un échec virologique documenté, après au moins trois mois de traitement associant plusieurs agents antirétroviraux;
    ou
    - par une intolérance sérieuse à au moins trois inhibiteurs de la protéase, au point de remettre en question la poursuite du traitement antirétroviral.

Dans le cas où une thérapie incluant un autre inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse ne peut être utilisée en raison d’une résistance primaire à la delavirdine, à l’éfavirenz ou à la névirapine, l’essai d’au moins deux thérapies incluant chacune un inhibiteur de la protéase est nécessaire et elles doivent s’être
soldées par les mêmes conditions que celles énumérées précédemment.

  • pour le traitement en première intention, en association avec d'autres antirétroviraux, des personnes infectées par le VIH pour lesquelles une épreuve de laboratoire démontre une résistance à au moins un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse, un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse et un inhibiteur de la protéase, et :
  • dont la charge virale actuelle et une autre d’il y a au moins un mois sont supérieures ou égales à 500 copies/mL;
    et
  •  dont le décompte de lymphocytes CD4 actuel et un autre d’il y a au moins un mois sont inférieurs ou égaux à 350/µL;
    et

  • pour qui l’utilisation de l’étravirine est nécessaire à la constitution d’un régime thérapeutique efficace
En cas de disparité entre ce texte et la version officielle de ce texte, c'est la version officielle qui domine. (voir le fichier joint dans annexe IV)