Réalités Médicaments MAJ 2020 ANNEXE IV

ABIRATÉRONE (acétate d’) :

  •  en association avec la prednisone pour le traitement du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, chez les personnes :
  •  asymptomatiques ou légèrement symptomatiques après l’échec d’un traitement anti-androgénique;
    et
  •  n’ayant jamais reçu de chimiothérapie à base de docetaxel;
    et
  • dont le statut de performance selon l’ECOG est de 0 ou 1.

La durée maximale de chaque autorisation est de 4 mois.

Lors des demandes pour la poursuite du traitement, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique bénéfique par l’absence de progression de la maladie.

Il est à noter que l’abiratérone n’est pas autorisée à la suite d’un échec avec un inhibiteur de la synthèse des androgènes ou un inhibiteur du récepteur des androgènes de seconde génération s’ils ont été administrés pour le traitement du cancer de la prostate.

  •  en association avec la prednisone pour le traitement du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, chez les personnes :
  •  dont la maladie a progressé pendant ou à la suite d’une chimiothérapie à base de docetaxel à moins d’une contre-indication ou d’une intolérance sérieuse;
    et
  • présentant un statut de performance selon l’ECOG de 0 à 2.

La durée maximale de chaque autorisation est de 4 mois.
Lors des demandes pour la poursuite du traitement, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique bénéfique par l’absence de progression de la maladie.

Il est à noter que l’abiratérone n’est pas autorisée à la suite d’un échec avec un inhibiteur de la synthèse des androgènes ou un inhibiteur du récepteur des androgènes de seconde génération s’ils ont été administrés pour le traitement du cancer de la prostate.

Toutefois l’abiratérone demeure couverte par le Régime général d’assurance médicaments pour les personnes assurées ayant utilisé ce médicament au cours des 3 mois précédant le 10 juillet 2019, en autant que le médecin fournisse la preuve d’un effet bénéfique par l’absence de la progression de la maladie.
En cas de disparité entre ce texte et la version officielle de ce texte, c'est la version officielle qui domine. (voir le fichier joint dans annexe IV)