Réalités Médicaments MAJ 2020

8. MÉDICAMENTS DE LA CLASSE DES INHIBITEURS DE LA POMPE À PROTONS (IPP)

Pour les personnes âgées de 18 ans ou plus, les médicaments de la classe des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) ne font l’objet des garanties du régime général que pour la durée déterminée ci-après, selon que ces personnes présentent les pathologies ou les conditions particulières suivantes :

1° pour une durée maximale de 90 jours de traitement, consécutifs ou non consécutifs, par période de 12 mois débutant le jour de la délivrance de l’IPP, dans le cas d’une dyspepsie non investiguée ou sans lésion repérée à l’investigation, avec ou sans prédominance de symptômes de reflux gastroœsophagien, d’un helicobacter pylori positif et d’un ulcère gastrique ou duodénal;

2° pour une durée maximale de 12 mois de traitement, lorsque l’ordonnance indique le code PP12, dans le cas d’une dyspepsie secondaire associée à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, d’une prophylaxie cytoprotectrice, d’une grossesse, du port d’une sonde nasogastrique ou gastrojéjunale et d’un intestin court;


3° pour une durée maximale de 12 mois de traitement, lorsque l’ordonnance indique le code PP205, dans le cas d’une dyspepsie non investiguée ou sans lésion repérée à l’investigation, d’une dyspepsie fonctionnelle répondant aux IPP, d’une gastroentérite éosinophilique, d’un oesophage hypersensible et de symptômes extradigestifs répondant aux IPP et récidivant à l’arrêt, si les symptômes de reflux gastro-œsophagien réapparaissent après le traitement initial prévu au paragraphe 1° et sont présents au moins trois jours par semaine;


4° pour une durée maximale de 24 mois de traitement, lorsque l’ordonnance indique le code PP999, dans le cas d’un œsophage de Barrett, du syndrome de Zollinger-Ellison, d’une sténose peptique de l’œsophage, d’une œsophagite à éosinophiles, d’une maladie de Crohn du tube digestif supérieur, de la prise d’enzymes pancréatiques n’ayant pas l’efficacité voulue à cause de leur inactivation par l’acidité gastrique, d’ulcères de Cameron, d’ulcères néoplasiques associés à un saignement chronique ou à une hémorragie digestive sur une lésion de l’estomac ou de l’œsophage, d’une ectasie vasculaire antrale, d’une œsophagite érosive récidivante, d’un ulcère peptique idiopathique récidivant en l’absence d’helicobacter pylori ou de prise d’anti-inflammatoires, d’une gastrostomie qui fuit autour de la stomie et d’un anneau de Schatzki.

La durée maximale de traitement indiquée aux paragraphes 2°, 3° et 4° est renouvelable si la pathologie ou la condition particulière est toujours présente à la fin du traitement.


Toutefois, jusqu’au 4 octobre 2017, le premier alinéa ne s’applique pas aux personnes en cours de traitement entre le 2 novembre 2016 et le 2 mai 2017.