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Un procureur de la Couronne

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sera accusé d'agression sexuelle

Isabelle Mathieu Le Soleil

Un procureur de la Couronne de Montréal sera accusé en mars prochain d'une agression sexuelle commise sur une femme à Québec, l'été dernier.

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content">Maxime Chevalier, 38 ans, fait l'objet d'un mandat d'arrestation et sa comparution est prévue pour le 22 mars au palais de justice de Québec.
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content">Il y sera accusé d'avoir, dans la nuit du 17 au 18 juillet dernier, commis une agression sexuelle sur une femme, à Québec. L'accusation a été portée par voie sommaire de culpabilité et non par voie d'acte criminel, ce qui sous-entend des gestes d'une gravité objective moindre. 
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content">Le procureur a signé une promesse de comparaître et n'a qu'une seule condition à respecter, soit de ne pas communiquer avec la plaignante ni avec les deux témoins.
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content">Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) indique que Me Chevalier est absent depuis le 25 juillet 2016. Il n'a pas été précisé s'il touche son salaire en tout ou en partie.
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content">Après l'enquête menée par la police de Québec, le dossier a été soumis et étudié par une procureure de la Couronne du Nouveau-Brunswick, Me  Karen Lee, «par souci d'indépendance et de transparence», affirme le porte-parole du DPCP, Me Jean-­Pascal Boucher.
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content">Maxime Chevalier occupe le poste de procureur de la Couronne en chef adjoint dans le district judiciaire de Montréal. Il était affecté au Bureau de la grande criminalité et des affaires spéciales.
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content">Il a notamment mené, au printemps 2016, le procès contre un haut gradé de la Sûreté du Québec accusé d'avoir utilisé un fonds secret destiné à payer les informateurs pour verser des honoraires à un ex-collègue devenu consultant. Quelques semaines plus tôt, Me Chevalier avait obtenu la condamnation, à Trois-Rivières, d'un couple qui avait fraudé un nonagénaire pour un million de dollars.
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content" style="text-align: justify;">En 2014, Me Maxime Chevalier représentait la poursuite dans le procès de l'ancien enquêteur-vedette du Service de police de la Ville de Montréal, Benoît Roberge, condamné à huit ans de prison pour avoir vendu des informations aux Hells Angels.
 

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