Réalités ABUSEURS les journaux : des sentinelles

Vive les radars photo!

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Lise Ravary Jeudi, 13 octobre 2016 05:00

Les gens aiment pester contre les radars photo. Je ne comprends pas pourquoi ils sont si détestés. Ils ont été installés pour réduire la vitesse sur nos routes, pour augmenter la sécurité – on sait que les Québécois ont le pied pesant – pas pour enquiquiner les automobilistes.

Certains diront que les radars ne sont que des gobe-sous, que dis-je, une fontaine intarissable de dollars au bénéfice de l’État, une façon détournée de taxer encore plus les contribuables. C’est le genre de propos que l’on entend de la part de personnes qui ont reçu une photo de leur auto par la poste.

Les conducteurs qui roulent comme il se doit ne se plaignent jamais des radars photo. Je trouve difficile d’avoir de la sympathie pour les automobilistes qui se font prendre.

Je ferais comme les Suisses

Surtout que les employés de la SAAQ qui gèrent ces machins sont vraiment gentils, trop peut-être. Ils vous avertissent à l’avance de la présence d’un radar photo, donnant ainsi la chance aux fautifs d’ajuster leur vitesse en conséquence.

Les râleurs peuvent remercier le ciel que ce ne soit pas moi qui gère les radars photo, car je ne donnerais pas de préavis, comme en Suisse ou il est interdit d’annoncer à l’avance un contrôle de vitesse. La limite de vitesse s’applique en tout temps, que l’on soit surveillé ou pas.

Vous pensez que je n’ai jamais été piégée par une de ces satanées machines pour parler ainsi? Faux. Je me suis fait prendre une fois, en Angleterre, où les radars photo sont partout, même sur les petits chemins de campagne.

Pour l’instant, il y a une cinquantaine de radars photo au Québec, couvrant un réseau routier de 30 372 km. Personne n’exagère.

Est-ce une manière facile pour l’État d’augmenter ses revenus? Je le crois. Mais c’est aussi la contravention la plus facile à éviter.

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