Vos droits DIRECTIVES SAAQ RÉADAPTATION CRITÈRES ENVOIE EN RÉADAPTATION Première ouverture d'un dossier Indicateur reliés aux blessures • Traumatisme cranio-cérébral (T.C.C.)1

Étape 3 identification besoin t.c.c légers

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Étape 3 Identification du besoin de référence en réadaptation pour les T.C.C. légers

Les T.C.C. légers ne sont pas fréquemment associés à des troubles fonctionnels persistants. La présence de symptômes aigus post-T.C.C. légers ne suffit pas pour décider d'orienter une personne en réadaptation puisque 85 % et plus des T.C.C. légers évoluent favorablement à l'intérieur des premières semaines ou des premiers mois suivant le traumatisme. On note chez l'enfant une résolution de l'ordre de 99 % à 100 %., trois mois après un T.C.C. léger.


Les symptômes aigus les plus fréquents rencontrés après un T.C.C. léger dans les premières semaines ou premiers mois sont :

  • céphalées
  • fatigue
  • étourdissements
  • difficulté de sommeil
  • problème d'attention ou de vitesse de traitement de l'information
  • problème de mémoire


Un petit nombre d'individus rapportent des symptômes persistants de toutes sortes, plus de trois mois après le traumatisme. L'origine de ces symptômes demeure largement méconnue et ne semble pas être reliée de manière convaincante ou exclusive au T.C.C. léger selon la littérature récente.


La personnalité prémorbide et l'état psychologique de l'individu peuvent influencer la réponse émotionnelle au traumatisme et interagir avec différents facteurs pour développer des symptômes persistants. Une estimation du pronostic après un T.C.C. léger est possible en se basant sur différents facteurs.


Les principaux facteurs de risque de développer des symptômes persistants (adulte) sont :

  • problématique d'indemnisation ou litige médico-légal (± 50 % des cas) LA SAAQ AVOUE DONC CAUSER DES PROBLÈMES AUX ACCIDENTÉS
  • âge supérieur ou égale à 40 ans
  • intégrité neurologique compromise avant le T.C.C. léger
  • stresseurs antérieurs
  • autres lésions (douleur)


Le facteur de risque de développer des symptômes persistants chez l'enfant est l'anxiété de ses parents.


En présence de symptômes persistants, les diagnostics différentiels suivants sont à envisager :


  • conditions neurologiques : hématome sous-dural, hydrocéphalie à pression normale, lésion cérébrale;
  • conditions médicales autres : effets secondaires d'une médication, douleur chronique, désordre métabolique (tel le diabète).
    Il est à noter que ces conditions peuvent ou non être en relation avec l'accident. Leur présence nécessite donc une analyse du dossier afin de déterminer la probabilité d'une relation avec l'accident.


Lorsque la personne accidentée provient d'un centre hospitalier de traumatologie avec une entente de service, ces établissements bénéficient maintenant des services d'un médecin-conseil qui doit s'assurer de la présence d'un T.C.C. lorsque cela n'a pas été fait à l'urgence, statuer sur le pronostic médical de récupération et effectuer au besoin le suivi des aspects physiques. Compte tenu de la présence de ces médecins-conseils depuis 2003 et d'un meilleur diagnostic médical, il n'est plus obligatoire pour l'agent d'indemnisation de poser un avis au médecin évaluateur lorsque la personne accidentée a été évaluée dans un de ces dix centres.


Lorsque la personne accidentée provient de tout centre ou clinique autres qu'un centre hospitalier de traumatologie avec une entente, l'agent effectue une demande d'avis médical, laquelle est une demande obligatoire. Il précise dans sa demande si le dossier est inclus ou non dans un centre avec une entente de dépistage.


Le médecin évaluateur effectue l'analyse médico-légale des informations contenues au dossier, et ce, dans un délai de trois jours. Cette analyse médico-légale est encadrée par une pratique administrative, destinée au médecin évaluateur : la reconnaissance du T.C.C., section FV-2. Le médecin évaluateur n'a plus à compléter «l'étape pronostique». Par contre, il peut noter dans son avis les éléments qu'il juge pertinents à transmettre au Service de programmation en réadaptation.


L'intervenant du Service de programmation en réadaptation analyse l'admissibilité au dépistage, fait la référence pour un dépistage si requis et assure un suivi au dossier. Le dépistage n'a pas pour objet de poser ou de clarifier un diagnostic de T.C.C., mais plutôt d'évaluer la présence de symptômes aigus post-T.C.C., le pronostic de récupération et les besoins de services de la personne accidentée.


Par la suite, après évaluation de la demande, l'intervenant du Service de programmation en réadaptation mettra une note au traitement 02-05-01 au dossier de la personne accidentée pour indiquer sa recommandation. Elle communiquera aussi avec l'agent pour l'informer de la présence de cette note.


Un référence en réadaptation sera faite au besoin, selon les recommandations des intervenants des centres hospitaliers de traumatologie avec entente de service ou des intervenants du Service de programmation en réadaptation.
copie conforme- 2.8 Mise à jour : # 129 Date d'entrée en vigueur : 2005/07/01